Après trois ans de conflit, les ex-Fralib de l’usine de Gémenos (Bouches-du-Rhônes) ont remporté leur combat face au géant Unilever (thé Elephant). Un accord de fin de conflit avec la multinationale a été signé le 25 mai, à la clé : 20 millions d’euros qui leur permettent d’entériner leur projet de Scop.
1136 jours de combat, 76 salariés, 20 millions d’euros. Les ex-salariés de l’usine Fralib de Gémenos viennent de remporter une bataille hautement symbolique. Un protocole d’accord avec le titan de l’industrie agroalimentaire, Unilever, a été trouvé. Revenue sur sa décision de fermer l’usine de Gémenos, l’industriel néerlandais perd son bras de fer et s’apprête à verser 20 millions d’euros aux 76 anciens salariés qui veulent constituer une Scop.
Pas de cession de la marque Elephant
Selon les ex-Fralib, Unilever a consenti à « un soutien financier au démarrage et au développement du plan alternatif des salariés », Même si la cession de la marque Elephant n’a pas été acquise, les anciens salariés ambitionnent de créer leur propre marque. L’accord induit également « la participation d’Unilever à la remise en état, au développement et à la diversification de l’outil de travail ».
Ce projet industriel alternatif va permettre de relancer l’activité du site et de sauver la moitié des emplois.
I.B