Suivie par le Japon et l’Allemagne, la France arrive en tête du classement de l’indice FSI, pour la deuxième année consécutive indique l’Ania. Cet indice a été mis en place par L’Economist Intelligence Unit qu’il utilise pour classer les pays en fonction de la durabilité de leur système alimentaire.
Comment l’Hexagone accède-t-il à la première marche du podium ? Grâce à de « bonnes performances dans l’ensemble des trois piliers du FSI », détaille l’Economist Intelligence Unit, dans son communiqué diffusé le 5 décembre 2017. Ces trois piliers sont les pertes et déchets alimentaires, l’agriculture durable, et les défis nutritionnels.
Dans la catégorie des pertes et déchets alimentaires, la France « se classe numéro un mondial avec une bonne marge d’avance. Dans un monde où un tiers de la nourriture produite au niveau mondial est perdu ou jeté, selon les estimations de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, la France est à l’avant-garde des politiques et des mesures visant à réduire ces pertes. »
Derrière l’Italie pour l’agriculture durable
Concernant les défis nutritionnels, l’Hexagone occupe la quatrième place du FSI à l’échelle mondiale. « À 30%, la prévalence des jeunes âgés de 5 à 19 ans en excès pondéral est beaucoup plus élevée en France que dans le pays leader du pilier de la nutrition, à savoir le Japon où le chiffre correspondant est de 14,2 % ». Sur le dernier pilier, l’agriculture durable, la France arrive à la troisième place.
Elle « accuse un retard sur l’Italie, le pays le plus performant dans cette catégorie, dans un certain nombre d’indicateurs individuels (1). La France compte aussi beaucoup moins de terres (3,9 % du total) consacrées à l’agriculture biologique par rapport à l’Italie (10,5 %). »
34 pays sont évalués cette année en fonction de la durabilité de leur système alimentaire. Ils « représentent plus de 85 % du PIB mondial et les deux tiers de la population mondiale. Le FSI a été mis au point par l’Economist Intelligence Unit avec la Barilla Center for Food & Nutrition Foundation (BCFN) dans le cadre d’un programme de recherche commandité par la BCFN. »
(Source : ANIA)