Alors que les conséquences de la catastrophe nucléaire de Fukushima ne font plus la une des médias, elles restent pourtant bien présentes. Ainsi, pour se prévenir des conséquences de l’accident, l’Union européenne a mis en place dès le 24 mars 2011 des contrôles systématiques des denrées alimentaires en provenance de 12 préfectures japonaises, et les importations des 35 autres préfectures du pays doivent être accompagnées d’un certificat d’origine et sont soumises à des tests aléatoires (20% de cargaisons testées au moins).
- Ainsi, ces produits alimentaires ou destinés à l’alimentation animale doivent être testés avant de quitter le Japon sur la présence d’iode 131,
- de césium 134
- et de césium 137.
Des tests sont aussi effectués à leur arrivée en Europe, sur au moins 10% de la marchandise. La mise en place des contrôles avait suscité une polémique qui avait poussé la Commission à abaisser les seuils de contamination des produits japonais autorisés au sein de l’Union européenne.
La Commission européenne, qui réunit un comité d’experts et où siègent des représentants des 27 états membres de l’UE, a annoncé vendredi 9 septembre 2011 que les contrôles de radioactivité seraient maintenus au moins jusqu’au 31 décembre 2011. Cette mesure de précaution devrait rassurer les consommateurs dans un contexte de perte de confiance. Espérons que la mesure suffise à empêcher des denrées contaminées de pénétrer sur le territoire européen.