Dans un communiqué diffusé ce jour, le Comité National des Conseillers du Commerce Extérieur de la France précise ses attentes concernant le plan d’action prévu par le G20 dans le cadre de la maîtrise de la volatilité des prix des matières premières agricoles.
“L’affirmation de la problématique agricole et alimentaire mondiale comme un sujet de premier plan est l’une des avancées majeures de la présidence française du G20. La commission « Grandes cultures et agroalimentaire » des conseillers du commerce extérieur de la France se félicite du plan d’action sur la volatilité des prix alimentaires et sur l’agriculture qui a été adopté lors de la réunion des ministres de l’Agriculture du G20, les 22 et 23 juin à Paris, et qui sera remis aux dirigeants des pays du G20 lors du sommet final à Cannes, les 3 et 4 novembre 2011.
L’augmentation de la production, l’amélioration de la productivité, la relance de l’investissement dans les secteurs agricole et alimentaire apparaissent comme des urgences après de nombreuses années où ces sujets ont été négligés au niveau international.
Les conseillers du commerce extérieur saluent tout particulièrement les initiatives du plan d’action des ministres de l’agriculture du G20 destinées à soutenir la production. Ils souhaitent rappeler que la France, qui dispose d’atouts remarquables en termes de production, de savoir-faire en matière de qualité ainsi que de capacité commerciale, doit prendre toute sa part dans les réponses productives aux besoins de la demande mondiale.
La volatilité excessive que connaît depuis quelques années les marchés agricoles handicape lourdement les perspectives de développement de la production, freine les investissements dans l’agriculture, et empêche le bon fonctionnement des marchés en perturbant à la fois l’offre et la demande.
Les outils prévus par le plan d’action pour améliorer l’information sur les marchés (AIMS), et la concertation entre responsables (Forum de réaction rapide), sont de nature à atténuer la volatilité. Il en est de même de la réaffirmation de l’utilité des marchés physiques et dérivés, parallèlement à la volonté de mettre en oeuvre une régulation responsable et coordonnée au niveau international. Il est cependant à constater que les propositions sur les politiques de stockage sont restées très en retrait.
C’est pourquoi, la commission « Grandes cultures et agroalimentaires » des conseillers du commerce extérieur de la France apporte son soutien à la négociation, et appelle de ses voeux l’adoption définitive par les chefs d’Etats et de gouvernement lors du sommet de Cannes du plan d’action sur la volatilité des prix alimentaires et sur l’agriculture.”