C’était inattendu, le Premier ministre Manuel Valls, s’est rendu sur le site des abattoirs porcins de Gad vendredi. Venu rassurer les salariés, il en a profité pour réaffirmer son soutien à la filière porcine et rappeler sa confiance au Pacte d’avenir pour la Bretagne mis en place pour la région, durement touchée par la crise.
On ne sait pas vraiment si la tension était retombée depuis qu’Emmanuel Macron, ministre de l’Economie, avait qualifié les salariées de Gad d’illettrées mais Manuel Valls n’a, lui, pas hésité à se rendre sur le site de Josselin pour, justement, aller à la rencontre des salariés.
La visite surprise ne figurait pourtant pas à l’agenda du Premier ministre qui s’est rendu sur le site breton des abattoirs porcins vendredi à 7h30 du matin. Le dirigeant de SVA, Dominique Langlois, le repreneur des abattoirs était également sur place.
SVA va investir 20 millions d’euros à Josselin
« Je tenais à venir vous voir ici à Josselin. Voir ce qui a été fait et ce qui sera fait. Dans le cadre du Pacte d’avenir pour la Bretagne, nous sommes très attentifs à la situation de la filière porcine. », a déclaré Manuel Valls aux représentants de la direction et aux salariés de Gad présents sur place.
Dominique Langlois, PDG de la filiale d’Intermarché SVA, qui a racheté les abattoirs porcins Gad en octobre dernier en a, lui, profité pour confirmer l’investissement annoncé de 20 millions d’euros sur le site breton. Une bouffée d’air pur dans un environnement social asphyxiant. « Les travaux démarreront en 2015 pour une inauguration en 2016. », a expliqué le patron de SVA.
L’emploi maintenu et renforcé
Un mot dans la bouche du Premier ministre à Josselin : optimisme. Tout le monde en avait besoin et, même si chacun attend des actes concrets, ce sont déjà les 2500 emplois chez Gad qui sont pour l’heure sauvés.
Alors que le PSE avait laissé craindre le pire, le gouvernement par la voix de son Chef est venu effacer la « bourde » de son ministre de l’Economie et réaffirmer son soutien à la filière porcine créatrice d’emplois en Bretagne et confirmer que les postes ne seront pas touchés. Une éclaircies dans le ciel obscur de la filière porcine bretonne ?