Heineken annonce une extension de la capacité de production de sa brasserie de Schiltigheim de plus de 450 000 hectolitres par an. Cet investissement de 9,3 millions d’euros d’ici fin 2017 vise à accompagner la croissance volume en France et aussi à soutenir les besoins de l’entreprise en matière d’innovations et de diversité – notamment pour les marques Heineken, Fischer, Edelweiss et Desperados.
Présente en Alsace depuis 1862, la brasserie de Schiltigheim, appelée brasserie de l’Espérance, recrutera par ailleurs 14 postes dès avril 2017 portant à plus de 200 le nombre de collaborateurs de la brasserie.
Première brasserie choisie par Heineken International pour son installation en France en 1972, la brasserie de l’Espérance a une capacité de brassage annuelle de 1,7 million d’hectolitres alors qu’elle produit aujourd’hui 1,3 million d’hectolitres. Fort de ce potentiel de développement, Heineken Entreprise a décidé d’investir en faveur de la création d’une nouvelle ligne d’embouteillage de verre perdu, conditionnement à nouveau en croissance depuis 3 ans. La brasserie de l’Espérance pourra ainsi produire 40 000 bouteilles additionnelles par heure.
Le pari du « made in France »
Le choix en faveur de l’Alsace conforte l’organisation de Heineken Entreprise à trois brasseries en France. En plus de la brasserie de Schiltigheim, les deux autres sites en France (Mons-en-Baroeul et Marseille) connaissent une dynamique de développement avec des investissements continus depuis 2010 de l’ordre de 100 millions d’euros pour les trois sites. Aujourd’hui, 92 % des bières du Groupe Heineken qui sont consommées par les Français sont « made in France ». Les travaux de la brasserie Heineken de Schiltigheim vont avoir lieu en 2017 et les nouveaux équipements seront opérationnels début 2018.