Près de deux ans après avoir explosé, transformant les modes de consommation des français, le scandale de la viande de cheval prend peut-être fin. Rien n’est moins sûr. En effet, même si l’enquête est fermée, quatre protagonistes du dossier restent mis en examen.
Le scandale de la viande de cheval s’est ouvert au début de l’année 2013 avec les lasagnes Findus. Très vite, c’est Spanghero qui s’était retrouvée au cœur de la tempête. La société de Castelnaudary s’approvisionnait en viande aux Pays-Bas et celle-ci contenait… du cheval.
Aujourd’hui, l’enquête prend fin et la confiance n’est pas revenue. Jacques Poujol et Patrice Monguillon (ex-Spanghero) et les courtiers néerlandais Jan Fasen et Hendricus Windmeijer sont mis en examen.
Fin de l’enquête
Elle aura été longue et fastidieuse mais elle prend (peut-être enfin) fin. Les juges en charge de l’affaire du scandale de la viande de cheval mettent fin à leurs investigations. Comme dans chaque affaire d’une telle ampleur, le parquet va rendre ses réquisitions avant que les juges ne décident d’un éventuel renvoi en correctionnelle des protagonistes.
La ligne d’approvisionnement de cette viande de cheval prétendue être de bœuf doit encore être totalement remontée. Et il reste quatre personnes concernées par le dossier.
Qui sont les mis en examen ?
Jacques Poujol et Patrice Monguillon (ex-Spanghero) et les courtiers néerlandais Jan Fasen et Hendricus Windmeijer n’en ont pas fini avec la justice. Ca ne fait même que commencer. Mis en examen pour duperie et trafic de viandes, les hommes devront s’expliquer devant le Parquet.
Jacques Poujol et Patrice Monguillon sont deux ex-responsables de Spanghero, dont la viande revendues aux grandes enseignes et industriels de l’agroalimentaire était du cheval et non du bœuf comme prétendu dans leur composition.
De leur côté, les courtiers et négociants en viandes néerlandais Jan Fasen et Hendricus Windmeijer sont également mis en examen, ils sont les principaux fournisseurs de la société de Castelnaudary et sont accusés d’avoir dupés leurs clients. L’affaire n’est donc pas encore complètement élucidée. Ce sont 4,5 millions de plats à base de cheval qui avaient été vendus dans le monde.
La confiance des consommateurs n’est, elle non plus, pas encore complètement revenue.