Selon une étude récemment publiée dans la revue Journal of Personality and Social Psychology, plus quelqu’un a tendance à apprécier les aliments sucrés et plus il est aimable !
Ainsi, selon l’auteur principal de l’étude, Brian Meier : « Les gens qui ont obtenu les meilleurs scores en matière d’agréabilité sont également ceux qui apprécient le sucre à un plus haut degré ».
Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont mené différentes expériences.
- Ainsi, ils ont d’abord demandé à des étudiants de venir en aide aux habitants d’une ville inondée. Les amateurs de sucre ont davantage répondu positivement à cette sollicitation que les autres ! Ils seraient donc plus serviables.
- Ensuite, ils ont proposé à des étudiants un bonbon sucré ou un bonbon à la menthe sans sucre, avant de les soumettre à un questionnaire d’autoévaluation. Et là encore, ceux ayant préféré le bonbon sucré ont davantage noté leur serviabilité et leur sociabilité que les autres.
Physiologiquement, tout cela n’a rien d’illogique. En effet, Dominique Durrer, médecin interniste généraliste FMH spécialisée en nutrition, explique : « le goût du sucre est inné, c’est le seul goût génétiquement défini. […] De plus, le sucre stimule le même circuit neuronal de récompense que la cocaïne, et il peut rendre dépendant. Ses effets antidépresseurs sont établis ».
Mais pourquoi les accros aux bonbons sont-ils plus serviables que les autres ? Jean-Marc Rinaldi, sociologue, explique : « Comme les sucreries sont des aliments de réconfort, on peut penser que les individus avec une certaine fragilité affective ont plus tendance à être des “becs sucrés”. Par ailleurs, on peut imaginer qu’ils valorisent les comportements d’empathie et de serviabilité, guidés par une logique d’entraide ».
Alors, pour être plus aimable, mettez-vous aux bonbons !
Source : agro-media.fr avec Le Matin et le CEDUS.