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Immanquable, les tendances pour l’alimentation de demain !

Entre les réglementations toujours plus strictes, en matière de normes sanitaires et d’environnement, et la pression des consommateurs, les industriels de l’agroalimentaire n’auront bientôt plus d’autre choix que de faire disparaître aliments trop salés, sucres cachés, mauvaises graisses, emballages polluants et autres additifs chimiques. agro-media.fr vous propose un petit tour d’horizon des pistes explorées par les industriels de l’agroalimentaire.

Des arômes « cryoconcentrés ». Grâce à cette technique, la cryoconcentration, ou capture d’arômes par le froid, le lait ou les jus de fruits sont d’abord transformés en sorbet avant d’être desséchés pour obtenir un goût décuplé.

Des plats cuisinés sans sauces. Avec une cuisson à très basse température pendant longtemps, on peut obtenir des viandes naturellement ultrajuteuses, ce qui rend l’ajout de sauce inutile. Avec Joël Robuchon, son chef, Fleury Michon prépare déjà une gamme innovante d’après ces techniques.

Des chips sans matière grasse. Grillant la priorité aux américains qui planchaient sur le sujet depuis un moment déjà, une équipe française du centre de recherche agronomique Cirad a mis au point un process industriel de friture permettant d’obtenir des chips light, en libérant l’huile après la cuisson. Arrivée dans nos rayons prévue pour 2014.

Des yaourts spécial seniors. Avec son premier yaourt aux antioxydants, Senoble a investit 1,5 millions d’euros sur trois ans et entrainé dans l’aventure quatre labos du pôle de compétitivité Vitagora. L’objectif est de produire des yaourts adaptés au métabolisme ralenti des personnes âgées et de limiter ainsi leurs prises de poids. Etude clinique fin 2011, commercialisation mi 2013.

De la farine de microalgue pour remplacer les œufs. Bourrées de protéines et d’oméga 3, les farines de microalgues qui seront proposées par Roquette permettront de produire des sablés au goût intact deux fois moins gras que des « pur beurre », ou encore des glaces au chocolat affichant 38% de calories en moins. Là encore, les premières douceurs gourmandes allégées sont annoncées pour 2014 en France.

Fruits, toujours plus d’exotisme. Les « superfruits » tels l’acérola, l’açaï, la guarana, débarquent en force dans l’agroalimentaire français : boissons, biscuits, desserts lactés… tous sont visés. Ainsi, Danone teste déjà sur les marchés du Luxembourg et de la Belgique ses premiers yaourts à l’açaï ou ses boissons aux cerises et acérolas, équivalent de 200 mg de vitamine C par canette, soit six oranges.

Des insectes contre des steaks ? Riches en protéines, lipides et minéraux, les insectes disposent de nombreuses qualités nutritives, déjà bien connues en Asie. Bugs Organic Food, une start-up hollandaise, a décidé de sauter le pas et teste actuellement des barres de muesli aux larves de coléoptères et des nuggets aux vers. Faute de succès en Europe, les poissons et les volailles seront ravies d’enrichir leur alimentation.

Les bioplastiques pour supplanter le pétrole. Une vingtaine d’industriels de l’emballage et de l’agroalimentaire réunis au sein de l’Association Chimie du Végétal ont depuis longtemps décidé que les plastiques d’origines végétales pourraient être une alternative écologiquement intéressante aux traditionnels produits pétroliers. Là encore, Roquette s’implique dans le projet et, dans le cadre d’un projet de plusieurs dizaines de millions d’euros, a mis au point une résine à base de blé, dont la fabrication affiche un bilan carbone nul

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