« C’est un rapport bidon que vient de publier Greenpeace ce matin sur les pommes et les pesticides » dénonce Daniel Sauvaitre, arboriculteur et président de l’ANPP. En analysant les sols et l’eau, a tiré des « conclusions mensongères » d’après l’ANPP, qui ne supporte pas de voir mise en cause la qualité sanitaire de ses fruits et le travail des pomiculteurs. Tribune des principaux intéressés.
“Les produits phytosanitaires sont utilisés en dernier recours”
« Greenpeace montre son ignorance agronomique en préconisant des solutions alternatives dont la quasi-totalité est déjà mise en place depuis… plus de 20 ans par les producteurs ! Et certaines vont même au-delà des préconisations de Greenpeace…
Par exemple, la confusion sexuelle qui protège du ver de la pomme est une technique appliquée depuis de nombreuses années dans la quasi-totalité des vergers français. Aujourd’hui, les producteurs cherchent à préserver les équilibres naturels sur leur exploitation. Ainsi, les pomiculteurs n’interviennent quasiment plus contre l’araignée rouge, mais introduisent des insectes prédateurs (typhlodromes). Les produits phytosanitaires ne sont utilisés qu’en dernier recours, lorsqu’il n’existe pas de technique alternative.
A contrario, Greenpeace incite à l’emploi de molécules d’origine naturelle dont certaines peuvent pourtant susciter une certaine inquiétude pour la santé des utilisateurs et pour l’environnement.
Concernant la sécurité sanitaire des pommes, les experts sont unanimes : les pommes françaises sont saines, conformes à la règlementation, et de multiples études scientifiques démontrent les innombrables bénéfices sur la santé de la consommation régulière de pommes.
Les fruits français sont bons, sains et produits dans le respect de l’environnement.
Par cette action, Greenpeace veut se rappeler au bon souvenir de ses contributeurs, même en nuisant aux producteurs français de pommes, sans aucun argument fondé.
Pour éviter un nouveau rapport biaisé, l’ANPP propose à Greenpeace de venir visiter un verger écoresponsable et d’apprécier sur place, l’engagement des pomiculteurs pour une production toujours plus respectueuse de l’environnement et des consommateurs. »