Big data, robotisation, pilotage à distance… si certaines entreprises ont déjà mis un pied dans l’industrie du futur, d’autres, malgré une totale prise de conscience des enjeux du numérique, ont des difficultés à s’approprier ce concept encore « trop abstrait ».
Spécialisée dans l’accompagnement des industries dans la transformation digitale, l’ESN (Entreprise de Services du Numérique) Isatech a souhaité en savoir davantage sur les réalités internes des PME du Grand Ouest et ses alentours concernant leur vision de l’industrie du futur.
Une étude qualitative sur l’efficacité des pratiques des PME a donc été menée en partenariat avec l’ICAM et Valorial. Objectif : dresser un état des lieux sur les dispositifs et technologies utilisés dans l’ouest et spécifiquement dans le secteur agro-alimentaire.
Cette analyse vient d’aboutir à l’édition d’un livre blanc intitulé « L’usine du futur, une réalité d’aujourd’hui », téléchargeable sur le site d’Isatech.
L’usine du futur a déjà commencé à se matérialiser
Technologique, responsable et connectée, l’usine du futur est déjà à l’œuvre dans ce livre blanc avec l’histoire de trois success stories.
On y retrouve notamment Stéphane Deleau, Directeur Général de Valorex, et sa vision de l’usine du futur : « L’usine du futur est plus qu’une expression, c’est une conception que nous avons déjà commencé à matérialiser. Pour moi, l’usine du futur est prioritairement connectée avec une multitude d’acteurs et donc elle est intelligente vis-à-vis du métier. Il faut cependant tenir compte des réalités et cela prend du temps pour amener toute une profession, toute une filière à parler un même langage et être en capacité de se connecter selon les mêmes protocoles.
Dans tous les cas, l’usine va être amenée à communiquer de façon accrue vers et depuis son entreprise et ses équipes, mais également avec les donneurs d’ordre, les fournisseurs et bien entendu avec les clients ».
Les réalités internes des entreprises, un sujet tabou
« Aujourd’hui, les grands équipementiers poussent les entreprises vers les nouvelles technologies et en font des arguments de vente avancés. Face à ce constat, notre interrogation était simple : Est-ce que les industries agro-alimentaires, dont le secteur est en crise, peuvent exploiter ces innovations technologiques ? », explique Simon Le Bayon, consultant en transformation numérique. « Comme il est délicat d’obtenir des informations sur les réalités internes des entreprises, nous avons donc questionné des patrons de PME sur leur vision de l’industrie 4.0. Premier constat, certains émettent des réserves sur ce qui se passe à l’intérieur de leur usine. Il y a beaucoup de prudence, de craintes. D’autres ouvrent leurs portes et sont en capacité d’accueillir le public. Si cela reste un sujet un peu tabou, les entreprises ont compris tout l’enjeu. Nous ne sommes pas sur la déshumanisation mais sur le recentrage de la productivité, avec l’élimination des tâches non productives. Il y a une réelle prise de conscience sur les potentialités du numérique », explique Simon Le Bayon.
Des offres encore trop globales
Face à ces nouveaux enjeux, deux freins reviennent dans la bouche des dirigeants de PME, à savoir la capacité d’investissements de leurs entreprises et des offres encore trop globales. « La spécificité du secteur des industries agroalimentaires repose sur des contraintes très fortes et sur le sur-mesure. Or, la standardisation fait baisser les coûts pour se greffer sur les chaînes de production. Il faut que les PME puissent se saisir de ces opportunités. Mais point positif, malgré ces freins, des PME continuent d’investir avec des projets très créatifs » souligne le consultant.
Participez à la grande enquête et gagnez un audit
« Parce que les professionnels recherchent l’échange de bonnes pratiques et moins de discours policés, nous avons souhaité mener une grande enquête sur leurs dispositions à investir dans l’usine du futur » explique Simon Le Bayon. Fort de ce livre blanc, Isatech vient en effet de lancer parallèlement durant tout le mois de mai, une grande enquête sous forme de concours, sur les capacités des IAA à se tourner vers le futur, avec un diagnostic d’une valeur de 3000 euros à remporter.
Les entreprises agroalimentaires sont invitées à y participer. Grâce à cette enquête basée sur un outil de pilotage via une application en ligne, Isatech entend ainsi apporter davantage de réponses aux interrogations de ses clients et prouve, s’il en était besoin, que cette ESN est bien un acteur actif de la filière agroalimentaire.
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• Participez à la grande Enquête ici