Aux certitudes des consommateurs qui assurent que « tout » coûte 2 à 3 fois plus cher, Nielsen répond par une enquête menée sur plusieurs dizaines de millions de prix répertoriés chaque mois depuis 2002. Ainsi, entre les mois de janvier 2002 et 2011, l’inflation totale en hypermarchés, supermarchés et hard-discounts n’est que de 6,8% (soit 0,75% par an) avec +9,1% pour les PGC et +7,2% pour l’alimentaire. Dans le détail de l’alimentaire, les secteurs les plus concernés sont l’épicerie (+10,8%), les liquides (+11,5%) et les produits frais (+0,4%). Et ce n’est pas tout ! L’enquête montre également que les Français qui n’achètent que des MDD ont connu une déflation de -0,2%, contre +5% pour les marques et +2,1% pour les premiers prix. Quand on considère les familles de produits les plus déflationnistes, on note la charcuterie LS qui affiche -10,6% et les surgelés sucrés avec -7,2%. A l’opposé, on trouve les légumes secs déshydratés (+25,2%) et le vin (+21,7%). Cependant, les experts pointent du doigt le fait qu’il ne s’agit là que d’une comparaison de prix de produits comparables. Or, en 9 ans, nombre de consommateurs ont succombé aux charmes de multiples nouvelles références.