Pour comprendre ce phénomène il faut tout d’abord observé l’activité des reins lors de la fabrication de l’urine. Ceux-ci contrôlent en effet, la concentration des minéraux dans le sang et purifient l’organisme des résidus et composés superflus. Ces substances provoquent l’accumulation de molécules d’eau nécessaires à leur dissolution créant ainsi ce que l’on nomme l’osmolarité. Or, la bière est précisément constituée d’une grande quantité de sucres, d’ions et de différentes molécules résultant de la fermentation du houblon. L’importance de l’osmolarité qu’elle génère (1 100 milliosmoles (mOsm) par litre comparativement au sang qui ne détient que 300 mOsm/l) enverra un signal d’alerte aux reins afin que ceux-ci se munissent de suffisamment d’eau pour diluer l’ensemble de ces composants. Ce phénomène agissant à l’insu des reins peut cependant entraîner une déshydratation de l’organisme et un déséquilibre en minéraux. De plus, la bière étant une boisson faiblement alcoolisée, sa consommation est plus abondante.