Ce mercredi 17 novembre débutait la réunion de la Commission Internationale pour la Conservation des Thonidés de l’Atlantique (CICTA) permettant de déterminer les quotas de pêche au thon rouge pour 2011. Une espèce qui, rappelons le, est en voie de disparition et fait l’objet d’une attention particulière d’ONG internationales et de défenseurs de la biodiversité marine. Les 48 pays pêcheurs, dont la France, l’Italie et l’Espagne seront donc réunis jusqu’au 27 novembre pour conserver ou requantifier le quota maximal autorisé pour 2011. Maria Damanaki, Commissaire Européenne à la Pêche, avait fait part en octobre dernier de son souhait d’abaisser les quantités autorisées à 6 000 tonnes contre les 13 500 tonnes de 2010. Une décision revue à la hausse après que le « Comité National Français des Pêches » ait défendu l’argument selon lequel une réduction des quotas français au-dessous des 2 022 tonnes nuirait gravement à la pêche française et conduirait à la perte de bons nombres d’emplois et d’entreprises du secteur. La CICTA a donc reconsidéré que le seul maintien du quota de 2010 devrait être suffisant pour recomposer le stock de thon rouge d’ici 2022. Une résolution que les ONG, Greenpeace, WWF, Pew, Océana et les défenseurs de la biodiversité marine n’entendent pas de cette oreille. Par ailleurs, la Commission Européenne se proposait aussi de réduire jusqu’à 50 % les proportions de pêche au cabillaud en mer du Nord et dans l’Atlantique estimant que là aussi la situation devenait alarmante. Affaire à suivre…