Soucieuse, l’Union Pour la Promotion des Industries Conserve Appertisée (UPPIA) livre les résultats de l’étude qu’elle avait commandée à l’institut TNS sur les usages et attitudes des consommateurs à l’égard des produits en conserve.
Bien que réalisée en septembre 2010 avec le partenariat de FranceAgrimer, l’étude ne voit ses conclusions rendue publique que cette semaine. Dans un communiqué, l’UPPIA expliquait que son objectif, avec cette étude, avait été « de mieux cerner les habitudes de consommation (notoriété, utilisation critères et lieux d’achats, etc.) et d’appréhender la perception des produits par rapport aux autres technologies ».
« Mieux connaître les consommateurs, leurs attitudes, leurs usages et leurs motivations permet assurément à la filière d’adapter sa stratégie pour que la conserve garde toute sa place sur les tables ».
Premier enseignement, la conserve semble encore souffrir de nombreux à priori, notamment l’association des qualités gustatives, nutritionnelles et environnementales plus forte pour les consommateurs avec les produits frais, voir surgelés, qu’avec les produits appertisés.
Dans la même veine, la praticité d’utilisation, le dépannage et le stockage long sont toujours avancées par les consommateurs parmi les principales motivations d’achat des produits en conserve.
Enfin, les produits appertisés sont utilisés tels quels, sans préparation, en tant que plat principal. Seuls les légumes, et les poissons de manière plus anecdotique, sont considérés comme les consommateurs par des aliments d’assemblage, et associés par exemple avec des produits frais ou surgelés. Les légumes et les poissons ressortent par ailleurs comme les familles de produits les plus largement consommées au rayon appertisés.
En conclusion, l’étude souligne que l’image des produits en conserve doit encore être mieux valorisée, même si, du côté des acheteurs, 95% des responsables d’achats déclarent acheter des produits en conserve et 74% au moins une fois par mois.