La FDA et l’USDA ont annoncé avoir approuvé Phageguard-E comme aide à la transformation des aliments «GRAS» (généralement reconnue comme étant sûre) contre E. coli O157. Le nouveau produit est constitué de phages naturels contre E. coli et est produit par Micreos, aux Pays-Bas. La société confirme que des projets à l’échelle industrielle avec des entreprises américaines de transformation de la viande devraient démarrer sous peu.
Micreos, un pionnier de la technologie de réduction ciblée des agents pathogènes, continue d’étendre ainsi son portefeuille de produits en annonçant que PhageGuard-E, une nouvelle intervention de surface pour lutter contre E. coli O157 sur les produits alimentaires, sera désormais disponible pour l’industrie bovine américaine.
Les constatations présentent un intérêt particulier pour les transformateurs de viande de boeuf qui recherchent des interventions post-récolte naturelles et efficaces, réduisant ainsi E. coli O157 sur les carcasses, les primaux et les parures de bœuf. Des recherches récentes menées à l’Université du Neveda ont démontré des résultats supérieurs à la pulvérisation de surface PhageGuard-E sur de la viande de bœuf froide fraîche contaminée par E. coli O157 par rapport aux produits chimiques actuellement utilisés.
Une solution intelligente, verte et facile à appliquer
Les phages sont l’ennemi naturel des bactéries. Contrairement aux interventions chimiques sévères, les phages sont inoffensifs pour les travailleurs des usines et n’endommagent pas les équipements, les sols en béton et les installations de traitement des eaux. Cela fait de PhageGuard une solution intelligente, verte et facile à appliquer. En tant que produit naturel, il répond à la demande croissante des consommateurs pour une utilisation minimale de produits chimiques. Contrairement aux traitements chimiques traditionnels, PhageGuard-E tue E. coli sans affecter les propriétés organoleptiques des produits alimentaires traités, tels que le goût, l’odeur ou la texture. Escherichia coli (STEC) produisant des toxines Shiga dans les produits alimentaires constitue un grave problème de santé publique, avec près de 5 000 cas enregistrés l’an dernier aux États-Unis seulement. Ils peuvent produire des toxines qui peuvent causer une insuffisance rénale et une anémie en raison de la destruction des globules rouges qui transportent l’oxygène dans le corps. Cela s’appelle le syndrome hémolytique et urémique (SHU) et est particulièrement dangereux pour les petits enfants et les personnes âgées.