C&DAC, entreprise de R&D spécialisée dans la mise au point de produits alimentaires sains, durables et clean label, rejoint les lauréats de l’appel à projets «Structuration des filières agricoles et agroalimentaires» de FranceAgriMer. Cette start-up nancéenne bénéficiera d’un cofinancement de 125 000 € pour mener à bien son programme : Unifev. L’ambition de ce programme est de contribuer à la structuration de la filière féverole française pour le débouché de l’alimentation humaine.
Unifev, un programme en ligne avec le «Plan Protéines»
L’objectif d’Unifev est de mettre en place une collaboration entre les différents acteurs de la filière féverole, afin d’identifier et caractériser les variétés adaptées à l’alimentation humaine, et développer et industrialiser de nouveaux produits alimentaires. Cette approche participative permettra de lever certains verrous techniques, en tenant compte des enjeux socio-économiques et environnementaux de l’amont comme de l’aval. Unifev est également soutenu par l’interprofession des huiles et protéines végétales, Terres Univia.D’une durée de 36 mois, ce programme s’inscrit dans les dernières annonces faites par le gouvernement concernant le Plan Protéines dont l’un des objectifs est de travailler sur l’alimentation humaine.
La féverole, des produits végétaux soutenant l’agriculture française
Pour répondre aux nouvelles attentes des consommateurs en termes de «produits alternatifs», C&DAC, spécialisée dans la formulation de produits alimentaires sains et durables, utilise un ingrédient encore peu déployé dans l’alimentation humaine: la féverole. Riche en protéines, en fibres et en minéraux, la féverole est largement reconnue d’un point de vue agronomique – mais encore peu utilisée en alimentation humaine et méconnue des consommateurs.
En 2019, cette jeune entreprise a mis au point ses premiers desserts végétaux fermentés à base de féverole, en marque propre : La Petite Prairie. Et l’équipe de C&DAC ne compte pas s’arrêter là. D’autres produits sont en cours de développement, afin de démocratiser cette protéine végétale peu connue des consommateurs. «Nous avons des prototypes de produits industrialisables, des retours consommateurs très favorables, et les productions françaises sont suffisantes pour approvisionner le débouché de l’alimentation humaine. L’enjeu est maintenant de fédérer les différents maillons de la chaine de valeur afin de maitriser complètement la filière, du champ à l’assiette. D’où le programme Unifev».