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La FNPL veut défendre, auprès du nouveau ministre, une Pac « anti crise ».

La FNPL publie un communiqué plaidant pour l’instauration d’une Plotique Agricole Commune anti-crise.

“La FNPL félicite le nouveau ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Stéphane Le Foll, pour sa nomination. Familier des questions agricoles et européennes, il sait ce que le monde paysan apporte à notre pays au niveau de l’aménagement du territoire et de sa performance économique.

François Hollande, lors de son premier discours en tant que chef de l’Etat, n’a pas manqué d’évoquer « le travail des agriculteurs » parmi les « forces » et « atouts » de la France. Il a aussi cité les territoires ruraux qui « sont » la France.

La FNPL a toujours défendu une production laitière diverse sur tout le territoire, avec des actifs nombreux. Cette politique laitière qui favorise les hommes plutôt que les hectares fait que les exploitations laitières sont plus petites et concentrent plus d’aides à la surface.

A l’agenda du nouveau ministre, la négociation de la future Pac figure en bonne place. Dans la réforme proposée par le Commissaire Dacian Ciolos, les producteurs de lait sont les principaux perdants en cas de convergence forte des aides (DPU : droit à paiement unique). La FNPL ne peut accepter que les producteurs de lait soient ainsi sacrifiés.

François Hollande a placé son quinquennat sous le signe de la jeunesse et de l’espoir. La FNPL rappelle que l’activité laitière est fortement attractive pour l’installation des jeunes agriculteurs. Elle ne comprendrait pas ce choix politique qui fragiliserait l’élevage laitier.

Dans ce contexte, la FNPL défend une Pac « anti crise » pour répondre à la situation économique des exploitations agricoles soumises aux aléas de la volatilité des cours et du prix du lait. Les éleveurs sont des entrepreneurs comme les autres qui ont besoin de dispositifs adaptables leur permettant de passer les mauvais caps.

La FNPL souhaite la mise en place dans le cadre de l’OCM unique (organisation commune de marché), d’un système d’aides, au niveau européen, pour les éleveurs qui jouent le jeu d’une limitation de production en période de crise. L’objectif est double : limiter les quantités à stocker et assainir les marchés. Les crises agricoles coûtent chers à l’Europe et aux citoyens. La FNPL qui refuse toute baisse de crédits du budget de la Pac, souhaite que l’utilisation de ces financements soit plus flexible. Ce qui permet aussi de légitimer cette politique auprès des consommateurs européens.

C’est dans cet état d’esprit constructif que la FNPL souhaite rencontrer le nouveau ministre de l’Agriculture pour évoquer tous les sujets d’importance pour l’élevage laitier.”

 

Source : agro-media.fr avec le communiqué de la FNPL.

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