Une étude américaine menée auprès de 170 jeunes filles a établi le lien entre la consommation de sodas dans l’enfance et des habitudes alimentaires déviantes à l’adolescence. L’étude a suivi durant 10 ans les enfants, âgées de 5 ans au début de l’étude, consignant les prises de boissons pour chacune d’elles. Le constat est édifiant : les filles ayant consommé précocement du soda tentent à l’adolescence à une consommation plus importante en sodas que celle ayant débuté plus tardivement la consommation de ces boissons fortement énergétiques. Plus important, pour les « sodas addicts », les consommations en lait, protéines, fibres, vitamines D, calcium et magnésium sont moindre que les apports des autres filles. Cette image très négative pour les sodas est également accentuée par une étude menée sur 22 ans, et publiée dans Jama, indiquant qu’une consommation journalière de soda augmenterait de 74% le risque de goutte chez la femme du fait de sa forte teneur en fructose. Cette même constatation avait déjà été mise en avant en 2009 pour les hommes.