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La première chaufferie à Combustibles Solides de Récupération (CSR) des Hauts-de-France est lancée : Une avancée vers la décarbonation

L’objectif de cette installation, à horizon 2027, est de substituer 40% de gaz fossile nécessaire à la production de vapeur sur le site de la sucrerie-distillerie de Tereos - la plus importante distillerie de betteraves au monde - et de réduire sa consommation d’énergies fossiles de façon significative.

Tereos et SUEZ ont marqué une étape importante avec la pose de la première pierre de la chaufferie à Combustibles Solides de Récupération (CSR) à Origny-Sainte-Benoite (Aisne), une première dans les Hauts-de-France. Cette installation, prévue pour être opérationnelle en 2027, remplacera 40 % de la consommation de gaz fossile nécessaire à la sucrerie-distillerie Tereos, un site emblématique et la plus grande distillerie de betteraves au monde. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du programme de décarbonation de Tereos, visant une réduction de 65 % des émissions de CO2 en Europe d’ici 2032, et la neutralité carbone d’ici 2050. Cette installation sera construite et opérée par SUEZ, qui va investir dans les Hauts-de-France 130M€ pour le développement des installations CSR. L’ADEME soutient la chaufferie à hauteur de 36,4 M€.

Vers des processus industriels décarbonés

Le projet, fruit d’un partenariat inédit entre Tereos et SUEZ, illustre l’engagement des deux entreprises pour une industrie plus durable. Tereos, leader dans la production de sucre et d’alcool, mise sur des processus industriels décarbonés pour améliorer la résilience et la rentabilité de ses activités. SUEZ, quant à lui, met son expertise en valorisation des déchets au service de la transition énergétique. La chaufferie CSR valorisera des déchets non dangereux qui, jusqu’à présent, étaient principalement enfouis, comme le bois, les papiers, plastiques et autres matériaux.

Sur le plan environnemental, cette chaufferie contribuera à réduire de façon significative l’empreinte carbone en transformant les déchets en ressources énergétiques. Environ 25 % du gisement local de déchets estimé sera valorisé, selon les prévisions du Plan Régional de Prévention et de Gestion des Déchets des Hauts-de-France.

Outre les bénéfices environnementaux, ce projet représente un levier de développement économique local. Il mobilisera 150 emplois pendant la phase de construction et une cinquantaine à partir de 2027. Soutenu par un investissement de 130 millions d’euros de SUEZ et de 36,4 millions d’euros de l’ADEME, ce projet fait figure d’exemple pour l’économie circulaire et la transition énergétique dans la région.

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