C’est du moins ce que semble conclure un rapport publié par Océan 2012, collectifs d’associations dédié à assurer la surveillance de la politique européenne de la pêche, sur les conséquences de la surpêche.
Les scientifiques ont déjà démontré que les méduses arrivaient sur les plages à cause de différents facteurs tels que la salinité de l’eau, les courants, la température. Toutefois la surpêche joue aussi un rôle important. En effet cette dernière, supprime les concurrents et les prédateurs naturels de la méduse. Elle leur permet donc d’avoir une croissance quasi exponentielle.
L’invasion des plages par les méduses n’est pas anodine, notamment pour le tourisme, premier secteur touché par ces mollusques. Ainsi en mer noire, l’invasion des méduses aurait couté près de 240 millions d’euros aux industries du tourisme et de la pêche depuis les années 1990. Enfin le rapport rappelle qu’une méduse « peut provoquer une piqure légère et une éruption cutanée. Mais pour d’autre, la cuboméduse, la méduse pélagique ou la physalie peuvent infliger des douleurs extrêmement fortes, de graves réactions allergiques voire la mort pour des personnes présentant des problèmes cardiaques ou respiratoires. »
- En juillet dernier, une proposition de réexamen de la politique commune de la pêche a été présentée. Cette dernière vise à une gestion plus scientifique de la pêche. Elle souhaite ainsi favoriser une durabilité des stocks de poisson ainsi que de nouvelles méthodes de gestion. Une gestion durable devrait ainsi être atteinte en 2015.
Ces mesures ont été jugées insuffisantes par les organismes de défenses de l’environnement, Greenpeace en tête.