Selon un communiqué de cinq associations françaises de producteurs de fruits et légumes bio (l’APFLBB, Bio Loire Océan, Mediterrabio, Solébio et Verte provence), il existe un fort décalage entre les capacités de production de la filière bio en France et la demande de la grande distribution. Deux raisons à ce phénomène : l’engagement des enseignes à proposer des produits bio à bas prix que les producteurs hexagonaux ne peuvent fournir à cause d’un coût de la main d’œuvre trop élevé, et l’exigence des consommateurs de consommer des fruits et légumes hors saison. Des tomates bio en fin d’année sont forcement importées. Autres sujets d’inquiétude des professionnels : l’accompagnement technique et la formation qui sont jugés insuffisants et qui conduisent des nouveaux producteurs bio en situation d’échec.