Dans le cadre du Plan de Relance, le plan de modernisation des abattoirs vise à améliorer la compétitivité des entreprises d’abattage-découpe, renforcer leur gouvernance et améliorer aussi bien les conditions de travail des opérateurs que la protection des animaux. L’objectif est de soutenir l’investissement pour améliorer la compétitivité des entreprises, notamment par la création ou la modernisation d’outils d’abattage et de découpe, tout en accompagnant la segmentation de l’offre et la création de valeur ajoutée. “Ces outils doivent être adaptés aux besoins des filières et des consommateurs et être ou devenir exemplaires en matière de protection des animaux” explique le Plan de Relance. Les entreprises pourront aussi être soutenues pour mieux répondre aux exigences d’hygiène alimentaire et se développer à l’export (respect des cahiers des charges spécifiques pour certains marchés). Les démarches visant à réduire les consommations d’eau et d’énergie pour préserver l’environnement seront étudiées. La mesure pourra permettre, en cohérence avec les financements du « PIA 4 » (Programme d’investissement d’avenir), d’améliorer les processus d’automatisation et de robotisation, pour réduire la pénibilité du travail. Enfin, la formation des acteurs pourra être renforcée, à l’occasion de leur prise de fonction comme tout au long de l’exercice de leurs missions.
Une dotation financière de 130 millions d’euros
La dotation financière totale du dispositif « Plan de modernisation des abattoirs » est plafonnée à 130 millions d’euros. L’accompagnement prendra la forme d’une subvention. Les dépenses présentées par projet doivent être supérieures à 10 000 euros pour les projets portant uniquement sur de la protection animale (vidéosurveillance par exemple), de la formation, de l’audit ou des abattoirs mobiles ; supérieures à 50 000 euros pour les autres projets. Elles doivent concerner directement la mise en œuvre du projet. L’aide publique est plafonnée à 2 000 000 euros par projet, à hauteur de 40% maximum du montant des dépenses éligibles et 70% maximum dans les régions outremer.
Qui peut en bénéficier ? Les gestionnaires des outils, quel que soit leur statut (entreprises, collectivités), et quel que soit le type d’outil (outil d’ampleur nationale, outil d’intérêt local ou territorial, abattoir mobile), peuvent bénéficier de l’accompagnement offert par la mesure. Comment en bénéficier ? Un appel à projets est lancé depuis le 15 décembre 2020. Plus d’informations sur le site FranceAgriMer. Vous avez jusqu’au 31 décembre 2022 pour déposer votre dossier. Il est prévu plusieurs périodes de relevé des dossiers déposés au cours de l’année 2021 et 2022.