Faisant fi des recommandations de la France en la matière, l’Europe a rendu son avis sur la consommation du Bisphénol A. L’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) affirme que le Bisphénol A « ne présente pas de risque pour la santé des consommateurs de tous les groupes d’âge y compris les enfants à naître, les nourrissons et les adolescents ».
Le débat sur les dangers ou non du Bisphénol A ne semble pas prêt d’être trancher. Alors que les autorités sanitaires françaises décrivent le produit alimentaire comme étant un perturbateur endocrinien, interdit d’ailleurs depuis le 1er janvier 2015, au niveau européen : on pense exactement le contraire.
En effet, un rapport de l’Autorité européenne de la sécurité alimentaire (Efsa) affirme que le Bisphénol A ne présente aucun danger. Ici, l’Efsa va encore plus loin et ajoute qu’il n’y a pas de danger « y compris pour les enfants à naître, les nourrissons et les adolescents. »
Des lobbies extrêmement convaincants ?
Les connivences entre experts européens scientifiques et laboratoires pharmaceutiques sont toujours de mise dans ce genre de dossier brûlant. La question du Bisphénol A ne fait pas exception et Ségolène Royal en personne met en doute la version de l’Efsa.
« Cet avis va à l’encontre d’avis d’autres structures qui, depuis des années mettent en lumière les dangers liés à l’exposition au Bisphénol A », a expliqué la ministre de l’Ecologie. Même si ces assertions sont difficiles à prouver, il semblerait que le lobbying des laboratoires pharmaceutiques ait encore démontré son efficacité.