Les cas d’infections alimentaires à Escherichia coli enterohémorragique (Eceh) ne cessent de progresser outre-Rhin. Samedi, les autorités sanitaires allemandes faisaient état de neuf victimes, dont huit femmes. Selon le décompte officiel de l’Institut Robert Koch, l’établissement fédéral chargé du contrôle sanitaire et de la lutte contre les maladies, deux victimes sont directement imputables à la bactérie au vendredi 27 mai. L’institut n’a pas encore confirmé la cause de la mort des autres victimes potentielles. L’Eceh continue de faire des dégâts en Europe : 25 cas de contaminations en Suède, 7 au Danemark, 3 en Grande-Bretagne, deux en Autriche, 1 aux Pays-Bas et 1 en Suisse. Ce week-end, les autorités françaises annonçaient trois cas suspects qui sont « en cours d’investigation ». « Elles ont en commun d’avoir toutes voyagé en Allemagne ou de venir d’Allemagne » a annoncé Françoise Weber, directrice générale de l’Institut national de veille sanitaire (Invs) sur I>Télé. Selon les premières investigations, des concombres bio importés d’Espagne seraient l’un des vecteurs d’Eceh ; les résultats de laboratoires seront connus aujourd’hui. Un lot a été livré sur le territoire français, retiré depuis du marché. Cependant, les autorités affirment qu’aucun cas identifié en France n’est en lien avec le lot retiré. L’Allemagne est en train de réaliser des tests pour connaître l’origine de la contamination : « On ne sait pas où la contamination a eu lieu, si cela a été sur les sites (espagnols) ou le long de la chaîne de distribution » a déclaré la Commission européenne.