Carrefour, qui présentait cette semaine ses résultats, a enregistré en 2013 un bénéfice de 1,26 milliards d’euros, stable par rapport à 2012. La rentabilité opérationnelle du groupe s’est par contre largement améliorée avec un taux de résultat opérationnel courant (ROC) en hausse de 0,2 points , à 3 %, à l’échelle du groupe, pour un chiffre d’affaires en hausse de 2,5 %, (hors essence), à 66,9 milliards d’euros.
« M. Papin pousse des cris d’orfraie »
Évoquant la politique des prix de la grande distribution, qui a créé de nombreuses tensions au cours des négociations commerciales avec les industriels de l’agroalimentaire, il a expliqué que Carrefour gardait « une politique de prix efficace. Il serait curieux qu’on débouche sur une collusion des distributeurs pour arrêter les complaintes de l’agroalimentaire. »
« M. Leclerc crie halte à la déflation : c’est lui qui l’organise ! Quant à M. Papin qui pousse des cris d’orfraie… C’est de la communication d’opportunité de la part d’entreprises qui ne peuvent faire que ça pour gérer leurs adhérents », a-t-il affirmé.