Depuis plusieurs mois déjà, le volailler Doux, qui est le premier producteur européen de volaille, essaie de trouver des investisseurs. Ainsi, le groupe a déclaré lundi au Figaro : « Différentes discussions sont en cours et aucune décision n’a été prise à ce jour. Le groupe a toujours clairement indiqué être en discussion avec un ensemble d’investisseurs potentiels pour renforcer ses fonds propres et donner de la stabilité et une meilleure maturité à sa dette afin d’avoir les moyens de sa croissance future ».
Parmi ces investisseurs, le Fond Stratégique d’Investissement (FSI), qui étudierait une prise de participation dans l’entreprise jusque-là détenue à 80% par la famille Doux. Le FSI est une filiale à 51% de la Caisse des dépôts et à 49% de l’Etat ; il a été créé en 2008 et a pour objectif de sécuriser le capital d’entreprises stratégiques et de soutenir le développement des PME à fort potentiel de croissance.
Selon les informations du Figaro, les négociations avec le FSI auraient de grandes chances d’aboutir. Le FSI prendrait ainsi une participation minoritaire au capital de Doux.
Pour rappel, le groupe volailler était dans le rouge jusqu’en 2009, puis il n’a pas réussi à lever 400 M€ fin 2010. Mais grâce à un programme de réduction des coûts et à une amélioration de sa productivité, le volailler est parvenu à relancer sa croissance en 2010 (+7,5%). Il est présent en France et au Brésil et est le numéro cinq mondial à l’exportation.
Heureusement pour Doux, la volaille a la cote auprès des consommateurs et la demande pour ce type de viande est en hausse. Le groupe doit néanmoins faire face à la volatilité du prix des matières premières et a lancé un vaste plan de réorganisation.
Source : agro-media.fr avec Le Figaro et AFP.