Cette situation est effectivement à craindre, étant donné que l’EFSA a rendu lundi 21 mai un avis négatif sur la demande de suspension de l’autorisation de mise en culture du Mon810 de Monsanto émis par la France.
« Ce n’est pas vraiment une surprise. L’avis de l’EFSA confirme ce dont nous nous doutions », a déclaré Frédéric Vincent, le porte-parole du commissaire à la Santé John Dalli en charge des OGM.
Selon un communiqué de l’autorité européenne pour la sécurité alimentaire, « le groupe d’experts de l’EFSA n’a trouvé dans la documentation fournie par la France aucune preuve scientifique démontrant un risque pour la santé humaine ou animale ou pour l’environnement et pouvant justifier l’adoption de mesures d’urgence ».
De fait, « la Commission réfléchit aux suites à donner à cet avis, mais techniquement, nous pourrions demander à la France de lever son interdiction » de commercialisation du Mon810, a ajouté Frédéric Vincent.
Cet épineux dossier se présente donc comme un test pour le nouveau gouvernement français.
Source : agro-media.fr avec AFP.