Face à la multiplication des scandales alimentaires, l’origine des aliments et leur lieu de production prend de plus en plus d’importance, tant pour les consommateurs que pour les producteurs, et les entreprises investissent massivement dans ce domaine. D’ici 2020, les ventes de produits dédiés à la traçabilité et l’identification des aliments pourraient dépasser 14,1 milliards de dollars (plus de 10 milliard d’euros), avec une croissance annuelle moyenne de 9 %, rapporte Food Production Daily.
Traçabilité : le boom de la radio-identification (RFID)
C’est la radio-identification (RFID) qui devrait se développer massivement avec un rythme de croissance d’environ 19,4 %. Ce dispositif permet un suivi en temps réel de la localisation des produits, un réel atout pour les fabricants. Si ces technologies ont déjà conquis les États-Unis, l’Australie ou encore le Japon, les pays émergents investissent eux-aussi de plus en plus ce secteur. Et cette tendance devrait se renforcer à mesure que les producteurs intensifient leur activité et que les multinationales accroissent leur production dans les pays en développement.
Pour les entreprises du secteur agroalimentaire, la traçabilité peut être une opportunité plutôt qu’une contrainte.
Les produits finis, à la pointe de la traçabilité
Ces technologies requièrent actuellement un investissement initial important, ce qui en prive actuellement nombre de PME. Mais l’attention de plus en plus grande accordée à la traçabilité et la baisse des coûts de ces technologies devraient les rendre plus accessibles à terme.
Ces appareils sont principalement utilisés pour contrôler la traçabilité des produits finis. Mais les lecteurs de code-barres sont eux-aussi amenés à se répandre, avec un rythme de croissance moyen estimé à 11 % jusqu’en 2020.
L’Amérique du Nord est actuellement le premier utilisateur de ces technologies mais les régions d’Asie Pacifique devraient rapidement rattraper leur retard, avec un rythme de croissance de 17 %.