Comme les dernières nouvelles le laissaient présager, les cours du porc remontent à l’étranger. Ainsi, pour l’ensemble des pays européens, la demande est plutôt bonne. L’offre est peu importante et trouve très facilement acquéreur. Les hausses se mettent en place ; les positions étrangères se sont toutes raffermies de 2 à 4 centimes. Dans ce contexte, la pénurie sera d’abord ressentie au niveau de l’approvisionnement des abattoirs puis ensuite se répercutera sur le commerce des viandes. Le marché français tend à devenir plus concurrentiel et à redynamiser les cours pour le mois de mai. La consommation en début de mois s’annonce importante. Les prix restent fixes à 1,435 €, la cotation est inchangée. Tous les pays présentent une bonne demande et une offre plus limitée, le marché espagnol étant le plus démuni. La Russie, quant à elle, a suspendu ses achats avec le Brésil. Cependant les viandes congelées dans le cadre du stockage privé seront remises en marché dans quelques semaines.