Selon une dépêche de l’AFP, le directeur général de Findus France, Matthieu Lambeaux, a annoncé une hausse du prix du poisson l’année prochaine. En cause, la hausse de la consommation et les faibles quantités pêchées.
En effet, les quotas de pêche s’amenuisent comme peau de chagrin, à l’instar de celui du merlan bleu, très utilisé pour fabriquer le populaire surimi. En 2004, il était encore possible de pêcher 2,5 millions de tonnes de cette espèce de poisson, alors que cette année 40 000 tonnes seulement étaient autorisées, soit plus de 60 fois moins !
Selon le DG du groupe agroalimentaire, le merlan bleu fait partie des espèces « sous pression ». Il rejoint ainsi, entre autres :
- le cabillaud atlantique dont le prix devrait grimper de 15% en 2012,
- le saumon du Pacifique et d’Alaska qui devrait subir une hausse de 12%,
- ou encore le colin d’Alaska, dont l’augmentation sera un peu moins sévère, avec 5%.
De fait, Findus France a annoncé son intention de répercuter cette hausse du prix du poisson, tout au moins partiellement, dès le début de l’année prochaine.
En parallèle, le groupe agroalimentaire a choisi de ne plus s’approvisionner en poissons dont la population tend à se raréfier et de les remplacer « par de nouvelles espèces ou par la même espèce mais d’une zone différente », appelant cela de la « substitution écologique ». Cette stratégie devrait augmenter l’addition de Findus de 15 à 25% environ.