Site icon Agro Media

Le virus de Schmallenberg n’a pas fini de faire parler de lui…

Le virus de Schmallenberg, qui affecte les cheptels ovins, bovins et caprins en Europe, ne cesse de se propager. Ainsi, il progresse dans le nord de la France. Au 14 février, 94 élevages ovins dans 18 départements ont été touchés par le virus, selon le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad). Transmis par des moucherons de type culicoides ou par des moustiques, il provoque fièvres et abattements chez les animaux adultes et avortements et malformations des jeunes.

Si pour l’instant la zone de propagation de virus semble bien circonscrite au nord de la France, cela ne devrait pas durer, selon Thomas Belghien, chercheur au Cirad. Il a expliqué que « des cas viennent en effet d’être signalés dans la Vienne et la Haute-Vienne ». « Cela ne veut pas dire que la maladie s’étend, cela veut dire pour le moment qu’elle est bien identifiée au fur et à mesure que l’information se répand », précise-t-il.

 

La transmission s’étant vraisemblablement effectuée pendant l’été dernier, un retour des insectes porteurs du virus est donc à craindre au printemps. Les insecticides présents sur le marché ne semblent pas très efficaces pour lutter contre ces nuisibles. Un vaccin est donc préférable ; il est actuellement en cours d’élaboration.

Les Pays-Bas, l’Allemagne et la France ont décidé d’agir ensemble pour lutter contre ce fléau. Le ministère français de l’Agriculture a explique que « chez nous, dès qu’un agneau présente un problème, une déclaration doit être faite et c’est l’Etat qui paie l’analyse ». « La question aujourd’hui est de savoir si ce virus va passer ou s’il va s’installer », d’autant plus que selon le centre européen de prévention et de contrôle des maladies « la transmission à l’homme est peu probable mais ne peut pas être exclue à ce niveau ». Le virus de Schmallenberg ne semble donc pas avoir fini de faire parler de lui…

 

Source : agro-media.fr avec Le Figaro (Marielle Court) et AFP.

Quitter la version mobile