Les professionnels de la chaine du froid en avaient assez de devoir gérer une dizaine d’outils différents pour la contrôler la température des produits, d’autant plus que selon l’Agence Française de Normalisation (AFNOR) « leurs modes de fabrication et critères de mesure de la fraîcheur ne sont pas homogènes, ce qui pose un problème de fiabilité ».
De fait, les professionnels se sont tournés vers l’AFNOR pour lui demander de les accompagner dans l’élaboration d’une norme. Celle-ci « contribuera à une plus grande qualité et sécurité des aliments et médicaments destinés aux consommateurs ».
Gérard Cavalier, le géant de Cemafroid, explique : « L’objectif de ce chantier d’harmonisation est de simplifier les relations entre tous les acteurs de la chaîne, en clarifiant les responsabilités au cas où l’indicateur de fraîcheur virerait au rouge ».
Nos produits frais pourraient donc prochainement arborer des « puces fraîcheur », à l’instar de celle testée par Monoprix dès la fin des années 90. Reste encore à clarifier les choses pour le consommateur, notamment lorsque la date limite de consommation et la couleur de la puce fraîcheur sont en contradiction. Sur ce point, « une réflexion est en cours pour évaluer l’intérêt de faire apparaître ces puces fraîcheurs sur les emballages », a indiqué la Fédération des entreprises du Commerce et de la Distribution (FCD).
Exemples de puces fraîcheur
Source : agro-media.fr avec Réponse à tout (Maëla Priolet) et Le Figaro (Isabelle de Foucaud).