C’est ce qu’affirme l’Efsa, l’autorité européenne de sécurité des aliments, dans un communiqué. Pourtant de récentes études mettent en cause l’édulcorant le plus utilisé au monde. Consommé à fortes doses, il serait carcinogène et source d’accouchements prématurés. Les experts scientifiques de l’Efsa jugent les éléments non probants
« Aucune preuve disponible dans l’étude Halldorsson ne permettrait d’affirmer qu’il existait un lien de causalité entre la consommation de boissons non alcoolisées contenant des édulcorants artificiels et l’accouchement prématuré », « Les résultats de l’étude Soffritti (sur le potentiel carcinogène) ne fournissent pas suffisamment de preuves scientifiques qui justifieraient de revoir les évaluations précédentes de l’Efsa relatives à l’aspartame ».
Pour rappel, la dose journalière maximale est de 40 mg/kg de poids corporel. Le groupe scientifique ANS de l’Efsa, chargé des dossiers sur les additifs alimentaires et les nutriments, devrait se réunir les 1er et 2 mars pour discuter d’éventuels travaux complémentaires sur l’aspartame.
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