Selon les derniers chiffres de Leclerc, le groupe a franchi en 2011 la barre des 30 milliards d’euros de chiffre d’affaires en France (hors essence), suite à 55 mois de croissance ininterrompue ! Voilà qui a de quoi faire pâlir Carrefour, son principal rival… Leclerc a d’ailleurs confirmé sa volonté de détrôner le leader français de la distribution sur le territoire national d’ici 2015. L’enseigne vise 4% de croissance cette année et 0,5 à 0,6 points de parts de marché supplémentaires.
En 2011, le groupe de Michel-Edouard Leclerc a réalisé un chiffre d’affaires de 30,21 milliards d’euros, soit une croissance de 5,5%. Ce dernier n’est d’ailleurs pas peu fier de souligner que cela représente « une progression trois fois supérieure à celle du marché ». Le distributeur est parvenu à rafler 0,6 points de parts de marché à ses concurrents, atteignant 18% (quand Carrefour est à 21,1%).
Néanmoins, il est à noter que la croissance de Leclerc dans les autres pays reste assez limitée (+1,1% seulement, soit 2,4 milliards d’euros). Le distributeur semble donc avoir misé sur la France pour assurer sa croissance, contrairement à ses concurrents qui affichent leurs plus fortes croissances à l’étranger.
Tous ses formats de distribution sont au beau fixe, du drive à l’hyper, principalement grâce à sa politique agressive sur les prix, et au fait qu’il n’hésite pas à rogner sur ses marges. Le patron de Leclerc a déclaré à Reuters qu’ « environ un tiers de la marge nette est affectée aux prix », ajoutant que sa marge nette en 2010 était de 1,8%.
Malgré cette réussite éblouissante, Leclerc ne compte pas se reposer sur ses lauriers, bien au contraire. Et pour poursuivre son essor, le géant mise sur le web : il lancera en avril un site de voyages pour promouvoir son offre déjà existante et en automne un site dédié à la vente de biens culturels. En 2013, d’autres sites dédiés au multimédia et aux produits techniques sont prévus. Michel-Edouard Leclerc explique : « l’idée est de lancer à chaque fois des sites dédiés à un marché, autonomes, mais tous réunis sous un portail commun à la Tesco ».
Source : agro-media.fr avec LSA (Jean-Noël Caussil) et Boursier.com.