C’est la conclusion d’une étude américaine menée par la Harvard School Of Public Health. Les chercheurs ont étudié les habitudes alimentaires de près de 1369 femmes enceintes et ont pu conclure que la consommation d’acide gras trans au cours du deuxième trimestre de grossesse entrainait une augmentation de la croissance du fœtus.
Au cours du premier trimestre aucune relation entre la consommation d’acide gras trans et la croissance du fœtus n’a pu être mise en évidence.
C’est donc encore un mauvais point pour les acides gras trans qui sont fortement répandus dans les produits alimentaires. Souvent utilisés par les industriels pour leurs propriétés de stabilité et de conservation, on les trouve dans les plats cuisinés, les viennoiseries, la margarine, les gâteaux ou encore les pizzas.
L’Anses a mise en garde les consommateurs en leur conseillant de ne pas dépasser le taux de 2% de l’apport énergétique total en acide gras trans. Bien entendu toute la difficulté réside dans l’identification des produits contenant ces fameux acides gras trans. Aucune mention n’est obligatoire et seule la présence de « matière grasse partiellement hydrogénée » ou de « graisses végétales hydrogénées » nous permet de savoir que le produit contient des acides gras trans.
Après le gras qui entrainerait une baisse de la qualité du sperme chez l’homme, c’est encore un sérieux coup qui est porté à ces molécules qui sont fréquemment utilisées dans les industries agroalimentaires.