Site icon Agro Media

Les bénéfices sanitaires du bio restent non prouvés.

Une équipe de médecins de l’Université américaine de Stanford s’est penchée sur de nombreuses enquêtes réalisées afin d’établir les bénéfices réels d’une alimentation Bio sur la santé. Les conclusions de cette étude n’ont pas pu apporter de preuves des bienfaits sanitaires de ce type d’alimentation.

 

En effet, bien que la consommation d’aliments bio diminue l’exposition aux pesticides, rien ne prouve leurs bienfaits sur le plan nutritionnel. Aux nombreux patients du médecin en charge de cette étude, lui demandant s’il fallait passer au bio, elle ne peut leur répondre que, sur le plan sanitaire, “il n’y a pas grande différence”, par rapport à une alimentation classique, bien que d’autres considérations peuvent être prises en compte telles que les préoccupations environnementales ou les préférences gustatives.

 

Néanmoins, une différence considérable, en faveur du bio, a pu être découverte concernant les bactéries résistantes aux antibiotiques. Cette nouvelle étude a mis en évidence que le risque de présence de bactéries résistantes à divers antibiotiques est 33% plus élevé dans le poulet ou le porc non biologique.

 

Alors que l’administration d’antibiotiques aux animaux non malades, dans le but de les faire grossir plus vite, est actuellement débattue, ces conclusions soutiennent les défenseurs de la santé publique qui jugent que cette pratique contribue à augmenter la résistance des bactéries aux antibiotiques.

 

Entre 2000 et 2010, 24 épidémies liées à des germes résistants dans l’alimentation ont été dénombrées par Caroline Smith DeWaal, directrice pour la sécurité des aliments au Center for Science in the Public Interest (CSPI).

 

 


Aux Etats Unis, 4,2 % des ventes de produits alimentaire sont bio. Ainsi, en 2011, le bio pesait 24.9 milliards d’euros contre 2,9 milliards d’euros en 1997, selon un rapport de l’administration Obama. Les américains sont prêts à dépenser plus pour une alimentation présentée comme plus saine : ce marché étant en croissance constante.

Sources agro-media.fr,Le nouvel Observateur, Challenges.

Quitter la version mobile