La FDSEA et les Jeunes agriculteurs de la Manche suivent le pas de leurs camarades des Deux-Sèvres. Cette fois, ce n’est pas filière volaille qui est mobilisée mais la filière porcine. En effet, les éleveurs de porcs bretons toujours aussi asphyxiés par la dette ont contrôlé, ce 4 février, l’origine et l’étiquetage de la viande de porc dans un Leclerc de Saint-Lô.
Dans les pas des éleveurs de volaille des Deux-Sèvres, une dizaine de professionnels de la filière porcine se sont levés à leur tour à l’appel de la FDSEA et des Jeunes agriculteurs de la Manche. Ce 4 février, ils se sont réunis pour contrôler la viande de porc présente dans les étals d’un magasin de grande distribution.
En effet, c’est l’hypermarché Leclerc de Saint-Lô qui a été ciblé, les éleveurs ont minutieusement vérifier les étiquettes des viandes sous vide, afin d’identifier l’origine du porc vendu à la consommation.
Des pertes importantes par porc
Là encore, il s’agit de faire pression sur les acteurs de la grande distribution afin que ces derniers finissent par favoriser les viandes d’origine française et permettre aux producteurs locaux de souffler. Les pertes sont importantes pour les éleveurs qui perdent jusqu’à 25 euros par porc aujourd’hui selon un représentant de la FDSEA cité par Ouest-France.
Comme dans les Deux-Sèvres, les manifestant sont venus avec leur lot d’autocollants : « Exigez du porc français » dans le but de sensibiliser les clients à leur cause. D’autres mobilisations et opérations coup de poing sont à envisager dans les prochaines semaines.