En début de semaine, les résultats d’une étude révélaient que 15% de la population adulte française était touchée par l’obésité. Suite à cela, Guillaume Garot, ministre délégué à l’Agroalimentaire, s’est retourné vers l’industrie agroalimentaire, demandant de « changer les recettes » et de revoir les étiquettes des produits.
Au micro d’Europe 1, le ministre affirmait son souhait qu’il « y ait moins de sucre, moins de sel, moins de graisse dans les biscuits, les snacks, dans les apéritifs ». Il a également ajouté : « Avec les entreprises, nous allons travailler l’étiquetage car aujourd’hui pour comprendre une étiquette nutritionnelle, il faut quasiment être ingénieur chimiste ». Le ministre souhaite donc réunir l’ensemble des acteurs de la filière agroalimentaire pour dégager un accord courant 2013.
Pour Jean-René Buissson, président de l’ANIA : « On ne peut pas laisser un ministre de notre secteur dire qu’on fait n’importe quoi ». « On attend une réaction de Matignon ou de Stéphane Le Foll (le ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, ndlr) qui désapprouve ».
Parmi les propositions, on retrouve la création d’un logo de couleur, de type feux tricolores, servant à distinguer les aliments « bons » ou « mauvais » pour la santé. Cependant, comme le rappelle Jean-René Buisson, « la législation se décide au niveau européen et nous sommes contre des étiquettes avec des feux verts et rouges car elles seraient culpabilisantes pour le consommateur et pourraient se retrouver sur des produits phares comme le camembert ou le foie gras ».
Source : agro-media.fr avec Metro