Des négociateurs du Parlement Européen ainsi que des représentants du Conseil Européen et de la Commission Européenne ont débattu pendant dix semaines à propos des étiquetages nutritionnels. Ils sont finalement parvenus à un accord qui devrait permettre dans un même temps de protéger les consommateurs sans être trop contraignant pour les industriels. Le projet législatif permettra ainsi de rendre plus lisibles les étiquettes tout en évitant « d’induire les consommateurs en erreur », selon la députée allemande Renate Sommer. Les étiquettes nutritionnelles seront bientôt obligatoires sur tous les produits vendus au sein de l’Union Européenne. Elles devront contenir des informations sur les valeurs énergétiques, les quantités de protéines, lipides, sucre et sel. En ce qui concerne la viande fraîche, il devra être fait mention du pays d’origine, et ce plus seulement pour le bœuf mais également pour le porc, le mouton, l’agneau, la chèvre et la volaille. La Commission Européenne devrait aussi étudier la possibilité d’une mention identique sur les plats préparés dans les deux ans suivant l’entrée en vigueur de l’accord.