Selon une étude de l’université d’Aberdeen, en Ecosse, les européens seraient génétiquement programmés pour préférer les produits gras et l’alcool, contrairement aux asiatiques. Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont comparé des ADN humains à ceux de souris et d’oiseaux, et ont découvert la présence d’un gène régulateur (« switch » dans l’étude) qui contrôlerait l’activité du gène de la galanine. Cette dernière aurait un effet sur les sensations de faim et de soif. Par la suite, les chercheurs ont comparé ces gènes régulateurs entre différents groupes raciaux humains, et se sont aperçus que 16% des européens et 30% des asiatiques possédaient une version de ce gène ayant mutée et étant moins active. Ce constat a amené le Dr Alasdair MacKenzie, directeur de l’étude, à en déduire que ce gène régulateur moins actif inciterait les asiatiques à manger moins de produits gras et à boire moins d’alcool. Le gène régulateur, pour sa part, serait apparu chez les premiers européens, qui ont du affronter de rudes conditions climatiques en hiver. Ainsi, consommer des produits à haute valeur calorique ou alcoolisés était devenu une question de survie. L’étude est disponible dans le Journal of Neuropsychopharmacology.