On ne saurait dire si c’est une bonne nouvelle. Assurément pour les consommateurs qui sentent aussi passer la crise et dont les répercussions des baisses des prix mondiaux alimentaires dans leur portefeuille pourraient rendre le sourire. Moins pour les professionnels de l’agroalimentaire qui ne voient pas nécessairement leur travail payé à sa juste valeur et qui peinent aussi à redresser la barre.
La FAO est formelle : les prix alimentaires ont connu une baisse dans le monde entier en 2014 et c’est la troisième année consécutive. -2,54% pour les oléagineux, -12,5% pour les céréales et -4,8% pour le sucre. Un bon point pour les clients touchés par la crise aussi mais difficile à digérer pour les professionnels de l’agroalimentaire qui y perdent énormément.
Pas de baisse pour la viande et une grosse chute pour le lait
L’embellie touche donc de nombreux produits de première nécessité mais pas tous. La viande, déjà chère, a elle connu une hausse de ses prix dépassant les 8%. Une situation difficile alors que les éleveurs et professionnels de la filière pâtissent déjà des restrictions budgétaires, de la crise ukraino-russe et des embargos décrétés à cette occasion.
Une autre filière n’a rien à envier à celle de la viande, c’est celle du lait. Elle connaît la plus grosse chute des prix. Elle a atteint son niveau le plus critique en décembre dernier et manifestement, ce n’est pas prêt de s’arranger entre les quotas et les taxes.. Rendez-vous l’année prochaine pour vérifier ces prédictions.