Les professionnels européens de l’emballage sont fébriles et font déjà état des difficultés qu’ils rencontrent pour faire leur stock de plastique. Pointant du doigt l’industrie pétrochimique, les professionnels de l’emballage cherchent déjà des alternatives.
Les professionnels de l’emballage alimentaire doivent faire face à une situation inédite. La menace se fait de plus en plus insistante : la pénurie de plastique se profile. Les professionnels ont fait part des difficultés pour s’approvisionner en matières plastiques auprès de l’industrie pétrochimique et si cette dernière ne parvient pas fournir les stocks nécessaires : adieu bouteilles en plastique, barquette et films. Le compte à rebours est lancé pour les plus pessimistes : dans moins d’une semaine.
Quelles alternatives au plastique ?
Pas très vert mais pratique : le polyéthylène et le polypropylène d’abord. Nous vous en parlions il y a quelques mois : les emballages réalisés à partir d’éléments fongibles d’abord, qui se mangent et se recyclent. Voilà qui ravirait les protecteurs de l’environnement comme les consommateurs. Le bioplastique comme alternative fiable ? Cela pourrait être la solution de demain. Issu de matières plastiques agrosourcées ou agroplastiques telles que le maïs, la patate douce, le blé, la canne à sucre ou l’huile de ricin, biodégradables et non-polluant, il est de plus en plus privilégié dans l’industrie agroalimentaire. Suivant l’exemple de Tetra Pak, d’autres industriels pourraient être tentés d’y recourir.