Leader des huiles alimentaires, Lesieur a entamé en 2005 une réflexion globale sur le transport. Ainsi, c’est le responsable logistique, converti au développement durable, qui a initié une démarche qui s’est concrétisée en 2007 par la création d’un groupe de travail, « Ecoteam ». A l’origine de la démarche de Lesieur, un Livre blanc de la Commission européenne sur l’optimisation des réseaux de transport en Europe. Ainsi, pour réduire de façon notable les émissions de CO2, Lesieur a mis en place des schémas logistiques, dont les mesures phares ont été la mutualisation et le retour au rail. « Pour le transport des usines vers le client, des conteneurs de produits sont transportés par camion jusqu’au terminal ferroviaire », explique Jean-Marc Buteux, responsable logistique en 2008 et actuellement en charge du développement durable de Lesieur. « La marchandise est ensuite acheminée par rail, puis par camion ». Depuis 2006, la société organise des réunions de sensibilisation et de formation de ses cadres pour que tous les chefs de projets intègrent les enjeux du développement durable. Parmi les autres actions menées, on notera l’utilisation d’encres végétales sur les étiquettes-produits, une plus grande utilisation du PET recyclé, une valorisation de 40% des déchets, l’utilisation d’eau osmosée sur certains sites pour limiter les traitements chimiques ou encore la gestion différenciée des espaces verts pour favoriser la biodiversité. Depuis 2008, une charte développement durable formalise en 14 points les objectifs de Lesieur.