Site icon Agro Media

L’usine de Boulogne de Delpierre dynamisée grâce à la mode des sushis.

Suite à la délocalisation de ses ateliers de hareng et de saumon fumé à Fécamp, le site Delpierre de Capécure ne produisait plus de produits de la mer cuisinés et ne servait plus que de plate-forme logistique pour les productions fabriquées en Alsace, en Gironde ou en Normandie et destinées à l’export vers les pays d’Europe du Nord. Cependant, la mode des sushis a permis de relancer un atelier de production sur le site de Boulogne depuis le mois d’octobre.

 

Ainsi, une équipe de R&D a travaillé pendant un an sur le projet et a bénéficié des connaissances et du savoir-faire d’un chef japonais pour élaborer ces sushis. Bernard Henaut, directeur industriel, a expliqué à nos confrères de La Voix Eco : le sushi « est un produit à forte valeur ajoutée qui commence à se démocratiser. L’idée, c’est de proposer un produit traiteur à la grande distribution. La gare de marée nous permet de respecter une DLC très courte (3-4 jours) ». En effet, la fraîcheur de ces produits est indispensable.

 

Au total, l’investissement réalisé sur le site de Boulogne aura été de l’ordre de 500 à 600 000€. Une trentaine de personnes ont été recrutées et des machines spécialisées en provenance du Japon ont été achetées, de la même façon que des couteaux.

Les sushis de Delpierre sont conditionnés dans des emballages sophistiqués en coffrets de 6 à 16 sushis et sont distribués dans les enseignes Casino et Monoprix de la région parisienne.

Cette année, une centaine de tonnes de sushis devrait être produite par le site, et l’objectif à terme est d’augmenter les volumes de production jusqu’à 300 tonnes. Une belle reconversion pour ce site délaissé !

 

Quand l’on sait que consommer des sushis est bénéfique pour la qualité du sperme, ce serait dommage de s’en passer !


Source : agro-media.fr avec La Voix Eco (Bertrand Spiers).

Quitter la version mobile