La Ville de Paris les présentes en « guests » sur leur site : La Louve est un supermarché d’un nouveau genre. Coopératif et solidaire, La Louve va fonctionner en auto-gestion. Une première.
L’auto-gestion, c’est quoi ? Dans le cas précis d’un supermarché coopératif, la formule « libertaire » peut interroger. C’est pourtant simple : cela signifie qu’ici 75% des tâches quotidiennes du magasin seront réalisées bénévolement par les membres de la coopération, et 25% par du personnel salarié.
Ce dernier pourra même bénéficier de réductions sur son panier de courses. Un mode de fonctionnement inédit.
Le premier supermarché coopératif du pays
Dans un questions-réponse avec la Ville de Paris, Tom Boothe, l’un des deux fondateurs (l’autre étant Brian Horihan), explique le fonctionnement du supermarché coopératif. Objectif : lutter contre la déshumanisation des supermarchés parisiens. Les aliments proposés à la vente sont directement commandés auprès de producteurs locaux, donc primeurs.
Par ailleurs, les co-fondateurs espèrent pouvoir y organiser des sessions de dégustation et des soirées pique-nique pour faire découvrir le concept aux clients. Enfin, les salariés de l’échoppe pourront voir le prix de leur panier baisser grâce à leur travail, un bon point pour le « tout coopératif ». La Louve devrait ouvrir ses portes à l’automne 2015, d’ici-là, les bénévoles espèrent lever encore 150 000 euros pour parfaire son projet coopératif.