Dans trois cas sur dix, la date limite de consommation des produits alimentaires serait raccourcie pour des raisons marketing. C’est ce qu’affirme l’association de consommateurs UFC-Que Choisir. Si l’association confirme que pour les produits carnés et le poisson, le respect des DLC est vivement conseillé, pour les crèmes dessert et les yaourts, “la qualité hygiénique est restée parfaite plusieurs semaines après la DLC, soit une durée très supérieure à la marge de précaution nécessaire sur ces produits”, souligne Que Choisir.
Que choisir demande une révision de la DLUO et de la DLC
“Sachant que la DLC est définie pour ces produits sous l’entière responsabilité des fabricants, une telle marge laisse à penser que ces DLC ont été raccourcies pour des motivations non pas sanitaires, mais purement marketing”, en conclut l’association de consommateurs.
Elle demande donc au Conseil économique social et environnemental de réviser la DLC et la DLUO de façon à ce que les DLC soit fixées sur la base de criètres sanitaires exclusivement et à ce que le consommateur soit davantage conscient de la différence entre DLC et DLUO.
L’association de consommateurs lance une pétition pour un logo nutritionnel simple
Par ailleurs, l’UFC-Qhe Choisir a lancé hier une pétition pour des logos nutritionnels qui soit simples et compréhensibles. Ces derniers, qui se déclineraient en cinq classes de couleur, permettraient aux consommateurs de comparer les plats et les produits des différentes marques et de pouvoir choisir le produit présentant le meilleur « profil nutritionnel ».