Coca-Cola Europacific Partners France (CCEP France) marque une avancée significative vers la durabilité avec la signature d’une convention de raccordement au réseau de chaleur géothermique à Grigny. Aux côtés du maire de Grigny et président de la Société d’Exploitation des Energies Renouvelables (SEER), Philippe Rio, cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un plan décennal visant à promouvoir l’utilisation d’énergies renouvelables localement disponibles.
Le projet consiste à approvisionner progressivement l’usine CCEP de Grigny en énergie renouvelable à partir de la géothermie profonde. Cette étape s’ajoute au développement continu du réseau géothermique dans l’Essonne, avec l’objectif de fournir une énergie renouvelable à un nombre croissant d’utilisateurs depuis une décennie.
La convention entre CCEP et la SEER établit un abonnement spécifique, assurant la fourniture de chaleur pour les besoins de chauffage de l’usine, ainsi que l’approvisionnement constant de ses processus à partir de juillet 2025. Ce raccordement est rendu possible par la mise en place d’un second doublet à Ris-Orangis, avec une production de 800m3/h à 72°C, et une interconnexion avec le réseau d’Essonne Habitat « ENRIS ».
Un investissement de 114 millions d’euros
D’ici 2029, le réseau de la SEER devrait générer une vente de chaleur de 376 GWH, impliquant la participation de huit collectivités locales et permettant le raccordement d’environ 50 000 équivalents logements. Cette démarche s’inscrit dans la trajectoire de décarbonation de l’usine Coca-Cola de Grigny, soutenue par annoncé en mai 2023. Ce financement vise à moderniser le site, augmenter la capacité de stockage, et optimiser les processus de fabrication.
Francesca Faure, Vice-présidente Supply Chain et Service Client de Coca-Cola Europacific Partners France, souligne l’importance de cette convention pour le développement compétitif de l’usine tout en contribuant aux objectifs climatiques. La géothermie profonde permettra la réduction significative des émissions de carbone, entraînant l’arrêt des chaudières à gaz et la baisse de la consommation de gaz naturel du site.
En parallèle, le projet d’investissement inclut le déploiement de panneaux photovoltaïques, la récupération de chaleur des compresseurs d’air comprimé, la mise en place d’un système de production de froid efficace, et la transition progressive vers le tout électrique. Ces mesures s’alignent sur l’engagement de CCEP envers le « Net Zéro » d’ici 2040 et la réduction de 30% des émissions sur sa chaîne de valeur entre 2019 et 2030, des objectifs validés par le SBTi.