Dans l’industrie agroalimentaire, la maîtrise de la contamination microbienne est un enjeu de premier ordre. La présence de bactéries, virus et champignons sur les surfaces de production peut compromettre la sécurité sanitaire des aliments, affecter la qualité des produits et générer des risques pour les consommateurs. Face à ces défis, les équipements et matériaux utilisés dans les usines de transformation alimentaire doivent intégrer des solutions innovantes pour limiter la prolifération des micro-organismes. C’est dans ce contexte qu’Emile Maurin Éléments Standard Mécaniques annonce l’élargissement de sa gamme de produits antimicrobiens.
Des surfaces au cœur de la contamination microbienne
Si les bonnes pratiques d’hygiène et de nettoyage sont essentielles pour limiter les contaminations, elles ne suffisent pas toujours à éliminer complètement les risques. Les bactéries et champignons peuvent s’accumuler sur les surfaces fréquemment touchées dans les environnements agroalimentaires : poignées de machines, boutons de commande, interrupteurs, claviers, et même écrans tactiles des interfaces utilisateur. Ces zones de contact favorisent la formation de biofilms qui protègent les micro-organismes et facilitent leur propagation.
Une innovation basée sur des revêtements antimicrobiens
Pour réduire ces risques, Emile Maurin intègre désormais des solutions antimicrobiennes sur une gamme élargie de composants destinés à l’industrie agroalimentaire.
Parmi les composants concernés, on peut citer la poignée tournante antimicrobienne, modèle 11-03, poignée étrier aluminium, pelliculée banc ou noir, antimicrobien modèle 11-141, bouton à trois bras technopolymère, antimicrobien modèle 15-89, manette indexable technopolymère, antimicrobienne modèle 14-109 et un écrou papillon technopolymère, antimicrobien modèle 16-37.
Deux technologies distinctes sont utilisées. Dans la première, les technopolymères sont enrichis en ions d’argent. Les additifs d’ions d’argent sont incorporés directement dans les matériaux plastiques utilisés pour fabriquer des éléments de manipulation tels que boutons, manettes et poignées. Ces ions perturbent les membranes cellulaires des micro-organismes et empêchent leur prolifération.
L’autre technologie consiste à des revêtements à base de molybdate de zinc sur les pièces métalliques. Ce procédé crée, en présence de l’humidité ambiante, un film acide de pH 4,5 sur les surfaces traitées. Cette acidité attaque la membrane cellulaire des bactéries et les détruit rapidement. Ces traitements, appliqués dès la fabrication des composants, restent efficaces dans la durée et résistent aux nettoyages fréquents, offrant ainsi une protection complémentaire durable aux équipements agroalimentaires.
Une solution complémentaire aux protocoles d’hygiène
Bien que ces surfaces antimicrobiennes ne remplacent pas les procédures de nettoyage et de désinfection en place dans l’industrie agroalimentaire, elles constituent un levier supplémentaire pour limiter les contaminations. En réduisant significativement la charge microbienne présente sur les équipements de production, elles participent à la sécurisation des procédés de transformation et au respect des normes sanitaires en vigueur.
Face à des exigences réglementaires de plus en plus strictes en matière de sécurité alimentaire, l’intégration de composants antimicrobiens est un atout dans la conception des infrastructures agroalimentaires. Emile Maurin apporte ainsi une réponse innovante aux enjeux de contamination, contribuant à renforcer la fiabilité des lignes de production tout en optimisant l’hygiène industrielle.
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