Plus diversifié, de meilleure qualité, innovant, le snacking continue de se développer en France. Il représente désormais la moitié des repas consommés hors domicile dans l’hexagone (52,05 %). En 2013, les secteurs de la restauration rapide et de la vente au comptoir (VAC) ont connu une croissance respective de 2,5 % et 1,8%. 7 236 milliards de repas ont été comptabilisés au cours de l’année, pour un chiffre d’affaires total de 45,86 milliards d’euros.
Autre facteur de croissance du secteur du snacking : le taux de retour à domicile de plus en plus faible. De plus « la France innove et ose de nouvelles façons de se nourrir sans renier sa tradition et son terroir. Le pays devient un laboratoire d’innovations et de tendances dans l’univers du snacking à l’échelle mondiale », affirme Bernard Boutboul, directeur de Gira Conseil.
Snacking : volumes en hausse, dépenses en baisse
Cependant, la dépense moyenne est à la baisse : elle diminue de 0,75 % avec une moyenne de 6,34 € par repas, contre 6,39 € en 2012. En cause : un consommateur plus attentif à ses dépenses, même dans les enseignes moins onéreuses de type fast-food, ainsi qu’une baisse du nombre d’articles consommés à chaque repas.
Le sandwich reste la star du marché du snacking
En 2013, le marché du sandwich a par contre connu une croissance en volume ( +1,85 %) et en valeur (+ 3,41 %). Le traditionnel « jambon-beurre » représente encore plus de la moitié des sandwiches achetés mais la tendance est à la baisse, en raison notamment d’un rapport qualité-prix de moins en moins intéressant par rapport à d’autres produits.